CREPUSCULE

Publié le par Marie-France Mellone

En délaissant la terre à l'heure du couchant,
L'astre désemparé s'éteint en flots de sang,
Soupirs effilochés dans les nues incertaines,
Sanglots abandonnés à la noirté prochaine.

Dans le ciel affadi, les oiseaux se sont tus,
Accueillant le silence en ami bienvenu ;
Un zéphyr velouté glisse sur les sommets,
S'y repose un instant, se consume à regret.

Ultimes flamboiements à l'ourlet de la nuit,
Phébus se veut galant avant d'être éconduit,
Puis s'en va lutiner les basques de l'aurore,
Qui l'agrée comme amant juste à l'instant d'éclore.

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C
<br /> Très très beau poème Marie-France ! Ah, Phébus !<br /> <br /> <br />
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E
<br /> Aaaah... tu le sais, tu es une des rares qui puisse me faire succomber aux charmes de la poésie, et qu'il est doux de succomber!<br /> <br /> Magnifique comme toujours<br /> <br /> <br />
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G
<br /> Je viens d'arriver sur Facebook... A mon avis, je dois avoir un sixième sens qui m'a guidée ! Très joli poème. J'aime spécialement la fin !<br /> <br /> <br />
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