COUP DE BLUES

Publié le par Marie-France Mellone

SEQUENCES

 

 

Sur le canal qui geint d’une existence morne,
La vie s’ennuie, barguigne à être aventureuse,
Préfère se tarir que d’être généreuse,
Escortée du seul cri rauque et lourd d’un tadorne.

Les flancs gonflés de pleurs et de souffrances tus,
La péniche s’enfonce au profond de la brume
Pour s’en aller crier, hurler son amertume,
Inhumer sa douleur près d’un arbre abattu.

Des destins ballottés sur les flots du chagrin,
Où la chance jamais n’apposera son sceau,
Des rêves fécondés dormant sous le boisseau
Et qui sont du malheur éternels pérégrins.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
C
<br /> Et bien voilà des malchanceux qui devraient lire un certain petit livre jaune dont on commence à parler et qui s'appelle ..;et qui s'appelle ...!<br /> Ceci dit, très beau poème, MArie-France ! Avec à chque fois, des mots qui se décalent des autres mots ..CArine-LAure Desguin<br /> <br /> <br />
Répondre
E
<br /> C'est qu'il est magnifique comme toujours, ce poème, mais d'une tristesse, snif snif snif.<br /> <br /> Je pars sanglotter dans mon coin!<br /> <br /> <br />
Répondre